Origine du bourg
Dès la période gallo-romaine, une occupation humaine semble établie sur le territoire communal. Des tuiles à rebords et poteries sont découvertes aux Carterons, et un mur gallo-romain est mis au jour dans le bourg. L'existence d'énormes blocs de pierre témoigne de l'existence d'un lieu de culte en l'honneur de Cybèle, culte officiel de Rome en 234 avant JC. Une vingtaine de sarcophages, datés des débuts du christianisme en Gaule, sont aussi exhumés (une partie d'entre eux sont exposés à Néris-les-Bains).
Au moyen âge, Saint-Hilaire est une étape obligée entre Bourbon l'Archambault et Le Montet. La paroisse est le siège d'une communauté de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le centre du bourg fortifié est occupé par un château fort avec des remparts. Un reste des douves apparaît à l'arrière du l'Eglise. Le pigeonnier est un édifice témoignant de cette époque médiévale.
Au XIVème siècle, les 1er seigneurs, les Seguin, sont établis à Maltaverne et deviennent rapidement seigneurs de Saint-Hilaire, vassaux des ducs de Bourbon.
Au XVIIème siècle, les seigneurs quittent Maltaverne pour un manoir construit au milieu du bourg. Sous la 1ère République, la Commune est chef-lieu de canton mais en 1806 le canton de Bourbon l'Archambault l'englobe.
Origine du patronyme de la Commune
L’origine du nom de Saint-Hilaire viendrait de Sancto-Hilario, évêque de Poitiers entre 315 et 367. En consultant les registres d’état civil, nous avons pu constater que l’orthographe du patronyme de la Commune a évolué au fil des siècles.
Avant l’époque napoléonienne, il faut savoir que ces registres étaient tenus par les curés de la paroisse. On le retrouve écrit Saint-Hillayre au XVIIème siècle, jusqu’en 1694 par le curé DORADOUR. Entre 1694 et 1698 l’orthographe a commencé à se modifier pour devenir ensuite Saint-Hilaire tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Certains Saint-Hilairois se souviennent peut-être que dans la première partie du XXème siècle la Commune s’appelait Saint-Hilaire-Les-Mines, toutefois, nous n’avons retrouvé aucun document officiel l’attestant.
Ses monuments
L'Eglise Saint Loup (XIIe - XVe siècle) occupe une place centrale dans le bourg fortifié au moyen âge. Sa nef unique, séparée du chœur par le transept saillant, est une particularité qu'elle est la seule à présenter dans le canton. A l'intérieur, les chapiteaux sont décorés de fresques.
Son portail orné d'arcs et de palmettes présente des colonnes à pans concaves. La porte de chêne du XVIIIème siècle est caractérisée par des pentures en fer forgé ayant la forme de fers à cheval dont les extrémités représentent des têtes de serpents.
Le château du XVIIIème siècle, construit à l'emplacement du château médiéval, forme un U. Au XIXème siècle, les descendants cèdent le bâtiment au Baron de la Rochetaillée, acquéreur des biens des Saint-Hilaire.
Le château possède encore sa porte d'entrée composée d'un passage piéton ainsi que q'un accès pour les attelages. La clef de l'arc est cernée de claveaux représentant des têtes grinçantes de style Renaissance.
Le château de Maltaverne (XIXème siècle), implanté sur l'ancienne forteresse des seigneurs de Saint-Hilaire défendant la route accédant au bourg, cette grande demeure bourgeoise est de plan rectangulaire. La partie centrale est encadrée de 2 pavillons dont l'entrée est abritée par un porche.
Son passé minier
L'exploitation du charbon s'étalant des années 1853 jusqu'en 1949 sous l'impulsion notamment du Baron de la Rochetaillée et de son chef mineur François Decitre, l'extraction puis la transformation des schistes miniers (dont leur distillation en huile minérale) ont largement marqué le passé de Saint-Hilaire, allant jusqu'à employer au plus fort de son activité 1000 ouvriers durant la dernière guerre mondiale.
La cité des corons construite le long de la RD 11 et 1943/1944 témoigne de cette époque avec en vis à vis un reliquat de terril gagné par la végétation.
L'exploitation d'un gisement de barytine (1936/1975) connut une grande expansion en approvisionnant les caoutchoutiers, les fabricants d'écrans protecteurs de rayons X et de rayons Gamma.
Dès la période gallo-romaine, une occupation humaine semble établie sur le territoire communal. Des tuiles à rebords et poteries sont découvertes aux Carterons, et un mur gallo-romain est mis au jour dans le bourg. L'existence d'énormes blocs de pierre témoigne de l'existence d'un lieu de culte en l'honneur de Cybèle, culte officiel de Rome en 234 avant JC. Une vingtaine de sarcophages, datés des débuts du christianisme en Gaule, sont aussi exhumés (une partie d'entre eux sont exposés à Néris-les-Bains).
Au moyen âge, Saint-Hilaire est une étape obligée entre Bourbon l'Archambault et Le Montet. La paroisse est le siège d'une communauté de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le centre du bourg fortifié est occupé par un château fort avec des remparts. Un reste des douves apparaît à l'arrière du l'Eglise. Le pigeonnier est un édifice témoignant de cette époque médiévale.
Au XIVème siècle, les 1er seigneurs, les Seguin, sont établis à Maltaverne et deviennent rapidement seigneurs de Saint-Hilaire, vassaux des ducs de Bourbon.
Au XVIIème siècle, les seigneurs quittent Maltaverne pour un manoir construit au milieu du bourg. Sous la 1ère République, la Commune est chef-lieu de canton mais en 1806 le canton de Bourbon l'Archambault l'englobe.
Origine du patronyme de la Commune
L’origine du nom de Saint-Hilaire viendrait de Sancto-Hilario, évêque de Poitiers entre 315 et 367. En consultant les registres d’état civil, nous avons pu constater que l’orthographe du patronyme de la Commune a évolué au fil des siècles.
Avant l’époque napoléonienne, il faut savoir que ces registres étaient tenus par les curés de la paroisse. On le retrouve écrit Saint-Hillayre au XVIIème siècle, jusqu’en 1694 par le curé DORADOUR. Entre 1694 et 1698 l’orthographe a commencé à se modifier pour devenir ensuite Saint-Hilaire tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Certains Saint-Hilairois se souviennent peut-être que dans la première partie du XXème siècle la Commune s’appelait Saint-Hilaire-Les-Mines, toutefois, nous n’avons retrouvé aucun document officiel l’attestant.
Ses monuments
L'Eglise Saint Loup (XIIe - XVe siècle) occupe une place centrale dans le bourg fortifié au moyen âge. Sa nef unique, séparée du chœur par le transept saillant, est une particularité qu'elle est la seule à présenter dans le canton. A l'intérieur, les chapiteaux sont décorés de fresques.
Son portail orné d'arcs et de palmettes présente des colonnes à pans concaves. La porte de chêne du XVIIIème siècle est caractérisée par des pentures en fer forgé ayant la forme de fers à cheval dont les extrémités représentent des têtes de serpents.
Le château du XVIIIème siècle, construit à l'emplacement du château médiéval, forme un U. Au XIXème siècle, les descendants cèdent le bâtiment au Baron de la Rochetaillée, acquéreur des biens des Saint-Hilaire.
Le château possède encore sa porte d'entrée composée d'un passage piéton ainsi que q'un accès pour les attelages. La clef de l'arc est cernée de claveaux représentant des têtes grinçantes de style Renaissance.
Le château de Maltaverne (XIXème siècle), implanté sur l'ancienne forteresse des seigneurs de Saint-Hilaire défendant la route accédant au bourg, cette grande demeure bourgeoise est de plan rectangulaire. La partie centrale est encadrée de 2 pavillons dont l'entrée est abritée par un porche.
Son passé minier
L'exploitation du charbon s'étalant des années 1853 jusqu'en 1949 sous l'impulsion notamment du Baron de la Rochetaillée et de son chef mineur François Decitre, l'extraction puis la transformation des schistes miniers (dont leur distillation en huile minérale) ont largement marqué le passé de Saint-Hilaire, allant jusqu'à employer au plus fort de son activité 1000 ouvriers durant la dernière guerre mondiale.
La cité des corons construite le long de la RD 11 et 1943/1944 témoigne de cette époque avec en vis à vis un reliquat de terril gagné par la végétation.
L'exploitation d'un gisement de barytine (1936/1975) connut une grande expansion en approvisionnant les caoutchoutiers, les fabricants d'écrans protecteurs de rayons X et de rayons Gamma.